Il ne faut pas mettre en concurrence l’éolien et le solaire ou les mesures d’efficacité énergétiques. Pour un approvisionnement sûr et respectueux de l’environnement, la Suisse a besoin de beaucoup d’efficacité énergétique et de toutes les formes d’énergies renouvelables pour remplacer les 80 % de ressources d’énergies fossiles utilisés aujourd’hui.

Les partenaires croient en la complémentarité des modes de production des nouvelles énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, petite hydraulique, géothermie). Par exemple, Groupe E Greenwatt SA est fier de présenter SolarPayerne, une installation de plus de 100’000 mètres carrés de panneaux solaires offrant une production de 16 millions de kilowattheures. Groupe E Greenwatt SA fournit également 49 % de sa clientèle en énergies renouvelables grâce à la biomasse (AgriBioVal à Fleurier). SIG est également pionnière en Suisse avec 95 % de l’électricité distribuée d’origine renouvelable, le solde de 5 % étant d’origine thermique. Il n’y a plus d’électricité nucléaire à Genève, depuis près de 15 ans.

• Au vu du contexte énergétique actuel (sortie du nucléaire à l’horizon 2050), l’augmentation de la production reposant sur les nouvelles énergies renouvelables devra contribuer de manière plus significative à l’approvisionnement de la Suisse.
• De par sa productivité et sa maturité, l’éolien est, parmi les technologies vertes, celle qui peut le mieux contribuer à l’atteinte des objectifs de production reposant sur les nouvelles énergies renouvelables. Une seule éolienne de puissance et de format moyens peut répondre
  aux besoins en électricité de près de 1’000 ménages, sans émissions de CO2.
• Même si la technologie s’est développée au cours des dernières années (plus de productivité et diminution des coûts de production), le solaire est la technologie verte dont le coût de production reste le plus élevé (de l’ordre de 15 à 30 centimes par kilowattheure contre
  12 à 17 centimes pour l’éolien) et qui nécessite de mobiliser d’importantes surfaces pour obtenir des volumes de
  production intéressants.
• L’éolien est le mode de production d’énergie renouvelable ayant l’impact sur l’environnement le plus faible par
  kilowattheure produit.
• Pour rappel, la population a accepté le plan directeur éolien du canton à deux tiers de votants.

Il faudrait 400 éoliennes du type de celles qui seront installées à la Montagne de Buttes.

Le principe de ce barrage permet de stocker l’électricité au moment où nous n’en avons pas besoin. Les barrages permettent d’adapter la production en lien avec la consommation. Une centrale nucléaire produit de façon constante jour et nuit. Le barrage fournit les pics de demande et absorbe la surproduction. Les éoliennes produisent quand le vent souffle. Ces deux technologies sont donc complémentaires.

Les vents qui traversent notre pays sont loin d’être insignifiants. Plusieurs régions, dont celle de la Montagne de Buttes, ont des vents annuels moyens comparables à ceux de la mer du Nord. Toutes les énergies renouvelables sont nécessaires pour compenser, notamment, l’arrêt des centrales atomiques et conserver une indépendance énergétique.

L’objectif de la Confédération est de produire 7 % de notre consommation, avec des éoliennes, ce qui représente 4’000 GWh/800 éoliennes. Le parc de la Montagne de Buttes produira 100 GW/h avec 19 éoliennes. La sortie du nucléaire ne pourra se faire avec la seule énergie éolienne, mais elle en constitue indubitablement une composante très importante.

A l’échelle régionale, le parc produira 2,3 fois la consommation de l’ensemble du Val-de-Travers.

Le solaire n’a malheureusement pas la productivité de l’éolien. Il faudrait recouvrir environ 6 terrains de football de panneaux photovoltaïques pour produire autant qu’une éolienne du type de celles qui seront installées à la Montagne de Buttes.

Pour alimenter le Val-de-Travers, il faudrait couvrir 50 hectares d’alpage avec des panneaux solaires, soit l’équivalent de 10 éoliennes. Même si la technologie s’est développée au cours des dernières années, le solaire est la technologie verte dont le coût de production reste le plus élevé (de l’ordre de 15 à 30 centimes par kilowattheure contre 12 à 17 centimes pour l’éolien) et qui nécessite de mobiliser d’importantes surfaces pour obtenir des volumes de production intéressants.